29 Novembre 2022 : Place à la réflexion pour l’OGS !


29 Novembre 2022 : Place à la réflexion pour l’OGS !

Après une journée de lancement au cours de laquelle l’OGS a accueilli ses participants avec la traditionnelle coutume de bienvenue au Centre Culturel Tjibaou, puis une très belle cérémonie d’ouverture où se sont succédés les discours des officiels venus de toute la région, la journée du mardi 29 Novembre marquait le début des ateliers de réflexion pour les participants à l’évènement. L’objectif ? Identifier les besoins et les ressources nécessaires à la mise en place de projets collectifs pertinents pour la région Pacifique.

Intelligence collective et besoins régionaux 

Les délégations participantes étaient donc invitées à se réunir en Salle Venezia de l’hôtel Nouvata de Nouméa dès 8 heures ce mardi matin et pour toute la journée. Le programme du jour consistait en une série de trois ateliers basés sur l’intelligence collective et regroupant les décideurs, les fournisseurs de services, les officiels et les scientifiques du Pacifique.  Ces temps de partage dédiés à l’identification de nos “besoins régionaux” avaient pour thématique la connaissance du territoire – terrestre ou maritime -, la gestion durable de la ressource en eau et enfin les zones humides et la conservation des écosystèmes afférents.  Ces trois thématiques ont été retenues parmi les 17 objectifs de développement durable (ODD) fixés par l’Organisation des Nations Unies. 

Pour chaque session d’atelier et chaque thématique, les participants avaient été contactés en amont de l’évènement afin de s’exprimer via un questionnaire sur les quatre pistes de réflexion qui leur semblaient les plus importantes à aborder cette semaine. Les résultats de ces questionnaires ont donc été présentés ce matin, et les participants invités à voter de nouveau quant aux deux points de réflexion qu’ils souhaitaient retenir en priorité, préalablement à chacun des trois ateliers du jour. 

Ainsi, concernant la connaissance du territoire – la thématique qui a occupé les cerveaux ce mardi matin – les deux points retenus consistaient à : 

  • Définir une typologie adaptée aux territoires du Pacifique et à leurs différents types de paysages
  • Prévoir les scénarios (trajectoires) d’évolution des environnements côtiers en utilisant des bases de données. 

Après une pause déjeuner bien méritée, nos participants étaient de retour aux affaires pour aborder cette fois la question de la ressource en eau. Les points de réflexion votés étaient : 

  •  Organiser une analyse comparative des outils de gestion adaptés des ressources en eau communs avec les Etats et territoires insulaires du Pacifique
  •  Développer des indicateurs pertinents de la qualité de l’eau pour des actions efficaces

Enfin, le dernier atelier organisé en milieu d’après-midi était dédié aux zones humides et a permis d’échanger quant aux deux sujets suivants :

  • Mettre en place une initiative régionale consacrée à la surveillance des zones humides et qui facilite le partage de ressources et de résultats

Consolider nos capacités d’observation géospatiale afin de produire des données qualitatives et partageables qui puissent soutenir les travaux d’analyse environnementale.

©Crédit photo Pierre Chosson

Des tables rondes très productives 

Une fois ces différentes problématiques votées, les participants étaient organisés en tables rondes et par groupes de dix, afin de commencer à réfléchir concrètement aux besoins et aux ressources disponibles pour mettre en place des actions utiles. Pour chaque problématique, l’organisateur leur avait ainsi demandé de répondre à une série de questions préalables à la mise en place de toute action :

  • Pourquoi cette problématique est-elle importante et pourquoi mettre en place un tel projet ? 
  • Que va-t-on faire concrètement et quels livrables devront être produits ? 
  • De quelles ressources aura-t-on besoin pour mettre en place chaque action et quels seront les principaux indicateurs de réussite ? 

Les différents groupes disposaient alors d’un temps imparti pour apporter des réponses à ces questions avant de désigner un porte-parole chargé de restituer le contenu de ces réflexions au reste des participants. Chaque groupe était ensuite convié à changer de table et à passer à la problématique suivante. Des temps de réflexion basés sur le partage qui ont visiblement ravi les participants : ces derniers ont travaillé avec bonne humeur et enthousiasme tout au long de la journée ! Tous ont salué le très bon travail des animateurs qui les ont accompagnés sur chaque atelier. Un anniversaire a même été célébré en milieu d’après-midi, avant le dernier atelier !  La journée de mardi marquait donc un premier temps déterminant afin d’offrir un aperçu des capacités techniques et des ressources disponibles dans l’optique de mettre en place des projets régionaux et internationaux durables grâce aux données géospatiales. Les participants seront de nouveau réunis en fin de semaine pour réfléchir cette fois à la mise en place concrète de ces moyens, à la planification temporelle et spatiale des actions retenues ainsi qu’à leurs sources de financement. Clément Flavigny, consultant chez Atlas Management et organisateur des ateliers, nous expliquait ainsi que “ l’objectif de ce symposium est de concrétiser des projets de manière opérationnelle. Tous les éléments travaillés collégialement feront l’objet d’un point d’étape en milieu de semaine, puis seront actés en fin de semaine”. Rendez-vous ce dimanche pour la suite (#Solutions)

©Crédit photo Pierre Chosson
©Crédit photo Pierre Chosson

Direction l’Université de Nouvelle-Calédonie pour la suite du programme

L’OGS se poursuit ce mercredi 30 Novembre et prend cette fois ses quartiers à l’Université de Nouvelle-Calédonie, à Nouville. Cette troisième journée sera consacrée à des présentations techniques à l’initiative d’institutions, de chercheurs, de fournisseurs et d’étudiants. Différentes thématiques seront abordées, comme l’adaptation au changement climatique, les femmes océaniennes dans le géospatial, la biodiversité et la gestion des ressources naturelles et des services écosystémiques. Des ateliers de networking sous forme de speed meetings seront également organisés tout au long de la journée. Direction l’UNC !