Ce vendredi, l’OGS poursuivait son programme du côté de l’UNC avec de nouvelles présentations organisées dans l’amphithéâtre 400 tout au long de la journée. Au menu, un focus sur les atouts dont dispose la région pour mettre en place des réponses aux défis environnementaux et systémiques communs aux pays du Pacifique. Plus que jamais cette semaine, l’accent était placé sur l’importance de collaborer, de partager et créer des synergies au sein de la communauté et entre les participants travaillant sur des problématiques communes.
Mettre en commun la donnée et les initiatives
C’est un point que Jean Massenet – directeur d’exploitation au sein de la startup INSIGHT et l’un des principaux co-animateurs de la semaine – n’a pas manqué de rappeler à l’assemblée ce matin : l’OGS est un évènement basé sur des valeurs de collaboration, de partage et de communauté. Depuis mercredi et le début des restitutions techniques organisées à l’UNC, les participants ont ainsi pu profiter de multiples restitutions, partages d’expérience et enseignements de la part d’intervenants des sphères publique et privée du Pacifique. Aujourd’hui, l’OGS accélérait encore davantage quant à cette volonté de construire des passerelles entre les différents acteurs clés de la région, avec une série de présentations centrées sur la gestion des données, les concepts d’Open Source et d’Open Data ou encore les sources de financements accessibles aux projets du Pacifique. Frédéric Huynh, directeur de l’IR Data Terra et intervenant ce vendredi matin, nous confiait ainsi qu’« il existe beaucoup d’initiatives dans la région Pacifique pour répondre aux enjeux du changement climatique, d’adaptation systémique et de développement durable. Nous avons tous conscience qu’il est aujourd’hui essentiel de partager et d’échanger quant aux sujets que nous pouvons avoir en commun. C’est le but des tables rondes menées ce matin : mettre en commun nos initiatives, chercher des moyens d’accéder à des données fiables et reproductiblespour avancer ensembleet pourquoi pas rencontrer des éventuels bailleurs de fonds qui pourraient être intéressés à l’idée de participer à certains projets ».
Cap sur l’innovation à la Station N
L’après-midi à l’UNC s’achevait sur une dernière session de présentations dédiées aux différents programmes et financements de projets socio-environnementaux dans le Pacifique. Des intervenants du GEO, de l’Union Européenne, de l’AFD, de la société Spatial Days (spécialisée en SIG) ou du réseau calédonien ART GeoDEV NC ont pris la parole et mis en avant les initiatives et les dispositifs en place pour la région. Mais ce n’est pas tout ce que l’OGS avait en stock pour cette journée de vendredi ! Sur les coups de 16h30, les participants de l’évènement ont pu prendre la direction de la Station N, à l’entrée de Nouville.
Ils ont ainsi pu visiter ce lieu emblématique de l’innovation calédonienne, inauguré en Mars dernier et dédié aux startup les plus prometteuses du territoire. Au-delà de cette découverte, la Station N accueillait cette année le lancement officiel de la septième édition de l’Ocean Hackathon, un concours organisé sur plusieurs jours autour de projets collaboratifs de programmation informatique, en lien avec le milieu maritime. L’« OH7 ». était donc intégré dans le programme de l’OGS et a ainsi pu dépasser le cadre du Caillou en prenant une tournure régionale. En effet, les participants calédoniens de l’évènement ont été rejoints par des équipes universitaires d’une dizaine d’îles et territoires du Pacifique Sud.
Demain, l’OGS passe en mode « ilot » !
Alors que les participants de l’Ocean Hackathon seront au plus fort de leur exercice de codage, ceux de l’OGS auront le plaisir de passer leur samedi sur le mythique ilot du Phare Amédée. Au programme, une journée de « community building » qui fera la part belle à l’incroyable biodiversité de notre île, entre tortues et tricots rayés. Une sortie « casquette claquettes » placée sous le signe de la bonne humeur !